Le chemin vers l’argile
Bonjour, je m’appelle Anne, j’ai 24 ans, nous sommes en 2012 et je termine ma 5ème année d’École d’Ingénieur Environnement.
Dans quelques mois la vie étudiante va laisser place à la recherche d’un emploi qui m’assurera, sans nul doute, une vie professionnelle palpitante. Avec mes camarades de cours les conversations s’enchaînent. Le thème qui revient toujours est cet avenir proche que l’on idéalise pour se rassurer peut-être et passer le cap.
Mais quel avenir ? Je n’arrive pas à me projeter. Fort heureusement, j’ai l’opportunité d’effectuer une immersion professionnelle de 6 mois qui me permet de valider mon diplôme et découvrir le monde de l’entreprise. Je décroche alors un stage dans une usine de fabrication d’électro-aimants dans laquelle j’intègre le service Hygiène Sécurité Environnement. Je m’investis pleinement dans les nouvelles fonctions qui m’incombent et rapidement on me fait embrasser l’espoir de décrocher un CDI (Excellent me dis-je !!!). Mais, sous l’effet de la crise, le saint graal se transforme en CDD, ensuite le chômage.
Désillusion… Je suis mal à l’aise avec cette situation. Les premiers jours j’accuse le coup. Le temps passe et efface ma désillusion. Je comprends, derrière cet évènement douloureux se cache l’opportunité d’évoluer, de grandir. Tout bien considéré, c’est une occasion merveilleuse de réfléchir au sens que je souhaite donner à ma vie. Quel est donc le chemin qui conduit au bout de mon chemin ? De quoi ai-je réellement besoin aujourd’hui ?
Voyage Voyage. Je prends un billet d’avion pour l’Inde, je fais mon baluchon, pars sur les bords du Gange, m’ouvrir l’horizon. Le road-trip dure 4 mois entre octobre 2013 et janvier 2014. Une chose est sûre l’Inde m’a aidée à mieux me connaître.
Retour en France, je décide de poursuivre l’aventure en tant que woofeuse en Ardèche. Durant 3 mois je suis logée et nourrie chez des hôtes qui pratiquent l’agriculture biologique. En échange je prends part au travail de la ferme et du potager. La journée je dispose également d’un temps libre pour faire ce bon me semble. C’est à cette occasion que je rencontre Chantal, potière-céramiste. Le matin je fais des confitures avec son mari, l’après-midi Chantal m’initie au travail de l’argile.
Fabuleuse découverte ! Cela fait plus d’un an que je suis en quête de sens et la poterie résonne en moi comme gage de liberté. Bon, ben y a qu’à faut qu’on…
Et vous, comment avez-vous découvert la poterie ? Allez le dire dans les commentaires !
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